Dix heures et demie du soir en été de Marguerite Duras

J'ai lu ce roman en édition Folio (poche), édité en février 2012. Le premier dépôt légal est en 1985 pour cette édition. La  première parution du roman a été faite en 1960.


La 4ème de couverture : 

C'est encore une fois les vacances. Encore une fois les routes d'été. Encore une fois des églises à visiter. Encore une fois dix heures et demie du soir en été. Des Goya à voir. Des orages. Des nuits sans sommeil. Et la chaleur. 
Un crime a lieu cependant qui aurait pu, peut-être, changer le cours de ces vacances-là. 
Mais au fond qu'est-ce qui peut faire changer le cours des vacances ? 

Mon avis : 

Maria et son mari Pierre font route vers Madrid, accompagnés de leur fille de quatre ans, Judith. Et d'une amie, Claire.
Des violents orages les obligent à s'arrêter pour la nuit dans un petit village où un meurtre vient d'avoir lieu. Un certain Rodrigo Paestra a tué un dénommé Perez et Maria, une jeune femme âgée de 19 ans. Tous les policiers cherchent Rodrigo Paestra, le village est bouclé, il ne pourra partir, il suffit d'attendre la fin de l'orage. 
Maria, Pierre, Claire et Judith doivent en faire de même, et comme beaucoup de touristes bloqués à cause de l'orage, ils devront dormir dans les couloirs de l'hôtel mais Maria, assoiffée d'alcool, n'a pas sommeil... 

C'est un court roman. L'histoire se déroule sur 48 heures à peine. C'est un tour de force. Aborder de si nombreux sujets dans un laps de temps si court : la signature d'un grand auteur. Tout y passe : la naissance d'un amour, la mort d'un autre, le pardon, l'amour maternel, la peur, la justice. 
Marguerite Duras intime beaucoup de tension dans ces pages, on sait que la fin est proche, rapide, elle guette le lecteur aussi bien que les personnages et aucun des deux ne peut deviner ce qu'il va advenir. 

Je pense être passée à côté de la fin, je ne l'ai totalement comprise. A moins que cela soit une volonté de laisser un flou, de laisser le lecteur à son imagination, de ne pas figer ses vacances qui commencent..

PS : Pour ceux et celles qui n'aiment pas lire de classique, il existe une adaptation cinématographique de ce roman avec la belle Romy Schneider

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