La Bibliothèque des cœurs cabossés de K. Bivald




Mon avis :


La Bibliothèque des cœurs cabossés fait partie de ces romans « feel-good » : une histoire simple, pleine de bons sentiments et un happy-end.

Le type de roman « léger » qui permet de se détendre, de prendre sa dose d’amour et de s’échapper de notre quotidien qui, parfois, manque de rose.

Pour l’histoire, Sara est une jeune femme qui vit à Haninge (Suède), très réservée, elle est libraire et les livres sont ses meilleurs amis. Sara entretient une correspondance avec Amy Harris, une dame âgée qui vit à Broken Wheel (Iowa, Etats-Unis). Ensemble, elles échangent des conseils de lecture mais aussi se livrent leurs vies respectives : choix, déceptions et joie. Au bout de deux ans d’échange, Sara rejoint Amy à Broken Wheel pour deux mois de vacances et de lecture, mais lorsque Sara arrive sur place, rien ne se passe comme prévu…

C’est ici que commence le roman, et j’aurais du mal à en écrire plus car je crains de dévoiler l’histoire entière… Effectivement, le problème des romans « feel-good » c’est qu’on a compris l’histoire avant même de commencer la lecture, alors j’essaye de laisser un eu de suspense sur les personnages et les rebondissements.

Pour ma part, j’ai eu du mal avec le premier tiers du roman, j’ai trouvé que l’histoire traînait en longueur. Les personnages sont nombreux et les présentations sont étoffées. Par la suite, l’histoire s’accélère et nous en apprenons plus sur chacun des personnages. Le dénouement, même s’il est attendu et connu, est bien amené. Cependant, à cause de la longueur du départ, j’ai trouvé la fin rapide, bâclée.
Tout comme les personnages, qui sont très figés, presque caricaturaux et qui n’ont que peu de profondeur, à cause de leur grand nombre. Voilà pour le point négatif.

Le roman est truffé de références littéraires, j’aime beaucoup les romans qui parlent d’autres romans, ça renvoie à des souvenirs ou ça donne des envies, des « pourquoi pas le lire ? ».  Il devient très vivant, on en apprend un peu plus sur l’auteur ; c’est agréable.

En conclusion, c’est un roman « feel-good », ne le lisez pas pour l’histoire, lisez-le pour vous, pour vous imaginer dans cette bibliothèque des cœurs cabossés et pour vous rappeler tous les livres qui « sont fait pour vous », ceux qui vous ont fait du bien.

Bonne lecture.



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