Entre mes mains le bonheur se faufile d'Agnès Martin Lugand



La 4ème de couverture :

Depuis l’enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l’aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n’ont toujours vu dans ses ambitions qu’un caprice : les chiffons, ce n’est pas « convenable ». Et Iris, la mort dans l’âme, s’est résignée.
Aujourd’hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s’être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s’ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire...
Portrait d’une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer.


Mon avis :

Agnès Martin Lugand dresse dans ce roman le portrait d’une femme battante qui s’ignore.

Iris, la trentaine, est l’épouse désespérée de Pierre, un médecin urgentiste qui ne lui accorde guère de temps. En plus de son vide conjugal, Iris se désespère aussi dans son emploi : son travail dans une banque la rend aigrie et la sépare d’elle-même de jour en jour.

La couture est la seule lueur d’espoir d’Iris. Depuis son adolescence, elle coud, confectionne des vêtements qu’elle porte et se rêve en couturière. Au cours d’un traditionnel repas du dimanche chez ses parents qui se soucient peu d’elle car elle n’a pas encore donné de petits-enfants, Iris va apprendre un secret de famille, bien gardé jusqu’alors. Entre fureur et dégoût, elle claque la porte familiale et décide de prendre sa vie en main.
Son nouveau destin va la conduire à Paris. Loin de ses habitudes et des personnes qu’elle côtoie depuis dix ans, Iris parviendra-t-elle à s’en sortir et devenir ce qu’elle veut ?

C’est un très (très) bon roman que nous offre Agnès Martin Lugand. L’histoire, qui au premier abord peut paraître cousu de fil blanc, s’étoffe au fil des pages.
Iris est, bien sûr, la première à prendre de l’ampleur mais elle n’est pas le personnage le plus abouti. Cependant, elle est attachante et touchante, et son caractère fait écho au nôtre. Je pense que nombre de femmes se reconnaîtront dans les questions d’Iris.

Les personnages secondaires sont très intéressants. Je n’ai pas envie d’en dire plus de crainte de dire le mot de trop…Mais ils sont vraiment très bien construits avec une psychologie très détaillée. J’ai hautement apprécié le travail de l’auteur sur ces personnages.

L’écriture est plaisante, facile, fluide. Le roman se lit d’une traite. De toute façon, on n’a aucune envie de lâcher le roman, on connaître le fin mot de l’histoire.


Un très (très) bon roman à lire de toute urgence. Ne faites pas comme moi, ne vous laissez pas avoir par le titre et la description ! Les deux me donnaient tellement peu envie de lire le roman que je suis passée tout à fait à côté lors de sa sortie, alors que c’est une pépite ! 

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