Juste avant le bonheur d' Agnès Ledig : Juste un petit peu trop.

Ne baisse pas les bras, tu risquerais de le faire deux secondes avant le miracle 
Proverbe arabe



Juste avant le bonheur c'est l'histoire de Julie, jeune maman célibataire (j'avais presque envie d'écrire célibattante) de Lulu, p'tit bout d'amour calme et ennemi du brocolis. Julie cumule les galères d'ordre matériel mais continue à croire.


C'est aussi l'histoire de Paul, quinqua perdu après sa première rupture qui décide de se retrouver après son second divorce. Paul a un fils, Jérôme, la trentaine, médecin ruminant le chagrin de la perte de sa femme.

Voilà la toile de fond. D'une manière improbable, les protagonistes vont se rencontrer, voire se percuter, pour finir par devenir une petite bande, une sorte de famille recousue.


C'est la partie "avant", celle qu'on peut un peu raconter, décrire. Puis, il y a la partie "après", celle qu'on attend de connaître. Et pour finir, la partie "maintenant", celle qu'on a deviné que j'ai deviné depuis le départ. Ça, c'est mon découpage du roman.


Je suis embarrassée, je dois l'avouer. Je n'ai pas du tout accroché à la partie "avant", je l'ai trouvé pleine de ficelles faciles à tirer, avec trop de caractère sensible, des personnages trop chargés ; si on compare le roman à un gâteau, cette première part du gâteau est trop sucrée, et le sucre je n'aime pas ça.

Concernant, la partie "après", c'est pour moi, la partie intéressante du roman, elle est vraiment bien. Notamment, le personnage de Romain me plait, c'est un peu mon idéal masculin (excusez mon côté fleur bleue) ; les autres personnages prennent plus de consistance, de goût. Et l'épreuve qu'ils traversent est bien décrite, racontée. Le sucre est resté sur le dessus du gâteau. C'est aussi une partie très émouvante, sans tomber dans le pathétique (que je trouve dans la première partie) ; bref, prenez un mouchoir à proximité !

La partie "maintenant" ne m'a laissé que peu de surprises, une fin très (trop) évidente, encore une couche de bons sentiments... disons que je n'aime pas le décor en pâte d'amande sur les gâteaux ;)

Je n'ai pas accroché non plus au style de l'auteur, j'ai pensé abandonner ma lecture, mais je déteste abandonner...
La vérité est que je n' ai apprécié qu'une partie et le proverbe arabe que je me garde : " Ne baisse pas les bras, tu risquerais de le faire deux secondes avant le miracle". (C'est un proverbe magnifique ! )

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