Banquise de Paul-Emile Victor
Titre : Banquise
Auteur : Paul-Emile Victor
Editions : Points / Collection Aventure
Nombre de pages : 588 pages
Date de parution : février 2015
ISBN : 9782757835128
La 4ème de couverture :
Après des mois passés parmi les
Esquimaux, Paul-Emile Victor n'est plus un kratouna, un Blanc.
Aguerri à la chasse, inventeur de son propre système d'attache des
chiens de traîneau, il continue néanmoins d'étudier le
savoir-faire ancestral de ce peuple et re-transcrit quotidiennement
ses observations. De l'art bien particulier de la négociation à la
répartition des fruits de la chasse se dessine en creux le portrait
d'une société exceptionnellement organisée et riche d'une humanité
à retrouver.
Notes sur l'auteur :
Paul-Emile Victor est né en 1907 à
Genève. Il est l'un des plus grands explorateurs polaires du Xxème
siècle. En 1942, il s'engage dans l'US Air Force et, la guerre
finie, crée en 1947 les Expéditions Polaires françaises ; il
dirigera alors 31 missions du Grand Nord à l'Antarctique. En 1977,
il se retire à Bora Bora, en Polynésie, où il meurt en 1995.
Mon avis :
Je tiens à remercier les éditions
Points et le forum Partage Lecture pour ce partenariat.
Je suis toujours passionnée par les
récits concernant le Grand Nord et Banquise, le récit que nous
offre Paul-Emile Victor, n'a pas échappé à la règle.
Magnifique récit sur ses sept mois
d'exploration. Parti à bord du Pourquoi pas, il part, entouré de 3
autres explorateurs, à la découverte des Esquimaux d'Ammassadik
pour une étude ethnographique. Durant les mois d'hivernage, il va
partager la vie de la tribu, avec Kristian et Doumidia. Le livre
commence vraiment, lorsque manquant de vivres pour la fin de l'hiver,
ils décident de « retourner vers les hommes ».
Entre le journal intime et le récit
scientifique, j'ai du mal à « rentrer » dans ce roman.
Tout d'abord, j'ai trouvé surprenant l'énonciation factuelle sans
vraiment d'émotions que nous livre Paul-Emile Victor, puis en
avançant dans le récit, les émotions arrivent : sa relation avec
ses chiens de traineaux, avec les Esquimaux, avec le Pourquoi pas, la
chasse à l'ours...
J'ai particulièrement apprécié le
chapitre 4 Poèmes et Légendes, les dessins jalonnant le récit et
bien sûr la préface et l'appendice qui permettent d'appréhender
cette aventure complexe et humaine.
En lisant ces pages, je prends
conscience de l'importance d'un tel travail. C'est la curiosité
scientifique qui a poussé ces hommes à entreprendre de telles
expéditions, la volonté de tout connaître, mais c'est l'humanité
qui se retrouve dans ces lignes et qui nous permet d'en savoir autant
sur les Esquimaux : « ne plus être considéré comme un
étranger, ni même comme un visiteur, mais comme un membre de la
population à étudier ».
Je trouve très triste que notre
« monde » actuel pousse à la disparition de telles
sociétés humaines...
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