Le retour !

Hello, hello, 

Cela fait bien longtemps que je ne suis plus venue causer littérature par ici ! La faute au manque de temps, la faute à la fatigue, la faute à la routine mais aussi la faute au modèle dans lequel j'avais enfermé mon blog et qui ne me correspond pas. Je ne peux pas tenir des points fixes, des "rendez-vous" parce que ça ne me ressemble pas et que je n'en ai pas envie. 

J'ai décidé de reprendre le blog à mon rythme, de vous parler de romans et de littérature mais pas seulement. Je souhaite élargir mon blog à d'autres billets : culture, cuisine, humeur, et diverses sensibilités. Ce qui me touche et me plait, en clair. 


  •   Pour être sympa, je vous présente mon dernier coup de coeur



Editions : Pocket 
ISBN : 978-2-266-26845-5
Nombre de pages : 168 pages
Date de parution : Janvier 2017 
Existe aussi en broché aux éditions Kero.


La 4ème de couverture :

L'une est une petite fille inquiète, sage, maladroite et rêveuse avec quelque chose d'imprécis dans le regard. Comme une certaine distance au monde. 
L'autre est un rayon de soleil sans ombre qui sourit et irradie avec un naturel désarmant. 
Elles ont 10 ans quand elles se rencontrent et se décident demi-sœurs, parce qu'elles trouvent que "copines" c'est galvaudé. 
L'école, le collège, le lycée, les vacances à Ker Timéoscor, la liberté des premières virées, le goût des premières cigarettes, l'émoi des premières amours, elles partageront tout. Ensemble, elles découvriront la vie. Puis la mort, le drame, le chagrin et le deuil. Et la trahison. 


Mon avis :

Après lu et beaucoup aimé Un tout petit rien de Camille Anseaume grâce à un partenariat proposé sur le forum Partage Lecture, j'ai eu hâte de me lancer dans ce roman que je ne connaissais absolument pas, et que j'ai rencontré au détour du rayon librairie d'un hyper marché ! 

La 4ème de couverture raconte très l'histoire de ce roman, c'est très complet, il n'y a rien de plus à dévoiler, sauf à raconter le dénouement. Ta façon d'être au monde est un roman solaire, les pages nous emplissent de sentiments. Ici, comme dans son premier roman, Camille Anseaume laisse place nette et forte aux émotions. Oui, il y a une histoire mais elle ne prime pas. On connait les lieux, les descriptions des personnages et les traits de personnalité et de caractère qui les composent. Mais on ne connait pas le prénom de la narratrice principale, par exemple. Le lecteur est plongé au cœur de l'action comme faisant parti du décor. 

Au début de la lecture, c'est difficile de s'y retrouver car les deux petites filles sont les narratrices du roman mais rien ne signale le changement de narratrice. De fait, il faut se référer au décor pour comprendre qui évoque les situations et les sentiments. Les premières pages passées, cette confusion m'a quitté pour ne revenir que vers la toute fin du roman. Mais cette dernière confusion vient certainement plus de mon état de lectrice qui ne voulait pas voir la trahison arrivait car je m'étais attachée (et un peu identifiée) à ces gamines. 

J'aime toujours autant l'écriture de Camille Anseaume, ce texte est particulièrement poétique. Je me dis que j'aimerais savoir écrire cela  l'entre-soi des sentiments. 
Un beau coup de cœur ! 

Je vous laisse quelques passages... 

"Tu me fais penser à une jeune mariée qu'on sollicite et qu'on évite. Personne n'ignore où tu es dans le jardin. Ta tristesse est éclatante comme une robe immaculée." 

"On ne casse pas la gueule de la mort comme on casse celle d'un vendeur à la foire à tout. Si aujourd'hui son corps se détraque, que ses traits se tendent et que son univers s'effondre, c'est qu'il voit sa fille pleurer, et que pour te venger il n'a personne sur qui cogner."

"Je me dis qu'on est tous des maisons secondaires, pour soi-même et pour les autres. Que vous êtes tous mes maisons secondaires, que j'aurais aimé vous visiter plutôt que de me contenter d'écouter ce que vous hurliez au balcon, que j'aurais aimé vous connaître mieux, et vous laisser entrer chez moi. Que si on s'était laissé cette possibilité-là, alors sans doute on se serait aimés vraiment, et surtout mieux que ça." 

PS : J'aime énormément la couverture aussi. Délicate et tendre. 

Belle(s) lecture(s). 

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