Deux mois sur neuf d'Y. Lambert



Année de parution : 2016

Nombre de pages : 181
ISBN : 978-2-9556754-0-3
Éditions : Les Cigognes de l’espoir



Présentation de l’éditeur :

Les romans sur l’infertilité sont rares car c’est encore une question taboue dans notre pays. Le roman d’Yvonne Lambert qui traite de ce fléau grandissant avec humour, légèreté mais cependant beaucoup de vérité nous a séduit et nous a amené à créer un département « édition » au sein de l’association pour sensibiliser le public sur ces questions de l’infertilité et de l’accès à la parentalité.

Ce roman est notre premier ouvrage édité et nous espérons que ce joyeux roman donnera du courage et de l’espoir à tous ceux qui souhaitent devenir parents à travers la PMA et fera comprendre aux autres la souffrance et la détresse qu’occasionne l’infertilité.

N’ayant pas de gros moyens pour faire la promotion de ce roman (notre association est sans but lucratif !), nous comptons sur le bouche à oreille et le relais que chacun peut apporter à travers les réseaux sociaux par exemple, les mentions dans la presse et les médias, pour faire connaitre ce roman qui le mérite.


Quelques mots sur l’auteure : 

Spécialisée en lettres classiques et ancienne championne de France de volley-ball, Yvonne Lambert est éditrice de livres de pédagogie sportive. 
Dans deux mois sur neuf, elle aborde un sujet sensible et d’actualité, la Procréation Médicalement Assistée (PMA). En donnant la parole à trois embryons créés en éprouvette, elle fait entrer le lecteur dans un monde imaginaire, à la fois fantaisiste et cruel, où l’on oscille entre légèreté et gravité. Que l’on soit concerné ou non par le sujet, ce roman se dévore comme un récit d’aventures, dans lequel les interrogations existentielles des minuscules héros permettent de dédramatiser un acte somme toute profondément humain. [Source éditeur]


Mon avis : 

Une seule impression me reste après la lecture de ce roman : je ne m’attendais pas à cela… mais alors pas du tout ! et je suis très positivement étonnée ! 

J’avoue qu’avant de commencer la lecture, je pensais que la narration se ferait du point de vue du couple. Je pensais lire leurs difficultés, leurs émotions, les doutes, les angoisses, et la joie, bien entendu. 

En fait, nous suivons la narration du point de vue de l’embryon ! Et quelle histoire : celle de la création de la vie. Une création assistée médicalement. Autrement dit, nous lisons l’histoire romancée d’une fécondation in vitro à travers, les « yeux » de trois embryons : Rafou, Lara et Fael. J’ai dû relire plusieurs fois les premières pages, tellement j’étais étonnée ! Yvonne Lambert nous raconte ce processus compliqué et douloureux de manière douce et empathique. Son récit humanise l’acte médical qui semble, parfois, dénaturer le fait de tomber enceinte. 

J’ai beaucoup aimé le fait que le couple soit généralisé à son maximum. C’est un couple. Peu importe qu’elle soit grande, qu’il ait du bide, qu’elle aime le thé, et lui le foot. Passer outre les caractéristiques personnelles du couple n’appauvrit pas le roman, au contraire, cela permet de gagner en intensité ; et le message est clair : tout le monde peut être concerné par la difficulté de concevoir un bébé. 

Malgré une écriture un peu scolaire, qui se comprend très bien, j’ai trouvé ce roman très émouvant. 

Evidemment, tel que son titre l’indique : Deux mois sur neuf, il manque donc sept mois… 

C’est ce début de grossesse, qui en est aussi la fin, qui m’a émue. 

Lorsque les embryons « partent » (je pense à la chute de Fael) cela m’a rappelé, non sans larmes, mon embryon qui est parti lui aussi. Et j’ai compris pourquoi avoir écrit du point de vue des embryons, et pourquoi ce dernier chapitre intitulé Raphael. Lorsque ce petit embryon nous quitte, ce qu’il nous reste c’est une sensation étrange d’avoir commencé à le connaitre. 

Je tiens à remercier le forum Partage Lecture et les éditions Les Cigognes de l’espoir. J’espère que ce livre connaîtra un écho médiatique important.

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