Trois Baisers de K. Pancol

Broché: 850 pages

Editeur : ALBIN MICHEL; Édition : 01 (4 octobre 2017)

Collection : A.M. ROM.FRANC

Langue : Français

ISBN-10: 2226392041

ISBN-13: 978-2226392046

La présentation de l'éditeur :

Trois baisers, Trois baisers et l’homme caracole, libre, flamboyant, crachant du feu et des étoiles. Ses sens s’affolent, il voit mille lucioles, des pains d’épices, des incendies… » 

Katherine Pancol : un des plus grands phénomènes d’édition de ces dernières années et un succès mondial (déjà traduite dans 30 pays).Depuis leurs sorties, Les Yeux jaunes des crocodiles, La Valse lente des tortues et Les Ecureuils de Central Park sont tristes le lundi, ainsi que la trilogie Muchachas sont devenus des classiques.

Mon avis :

Ah ! Le bonheur ! Retrouver les personnages de la saga des tortues, et ceux de Muchachas dans un seul et même tome. 

Les histoires de chacun se croisent, voire se rentre dedans. En tant que lectrice, j'ai suivi tout cela avec passion, impatiente. Oui, j'étais extrêmement impatiente de retrouver mes "amis" de longue date, notamment Hortense. 

La force de K. Pancol (à mon sens) réside dans le fait qu'elle a réussi à construire un clan en partant de la famille Cortès. Depuis, elle a élargi ce clan avec la famille très éloignée et les amis, et ceux qui veulent moins de bien que ce que l'on a envie de croire. Quand je lis leurs aventures, parfois rocambolesques mais toujours justes, tout se passe comme si je lisais une lettre d'une cousine très éloignée qui me donne des nouvelles. C'est un vrai plus : il existe un lien tangible avec les personnages. 

Cela permet de supporter les scènes moins rigolotes, un peu crues. D'ailleurs, j'ai trouvé que ce dernier roman n'en manque pas, voire en a sa dose ; un peu trop de rapport à une libido crue, et peu glamour. Mais c'est là, la seconde force de K. Pancol. Elle ne raconte pas pour faire larmoyer dans les foyers, elle écrit sa version du monde tel qu'il lui semble réel. Elle écoute, elle goûte, elle se renseigne, et elle nous retranscrit. Parfois, on a juste pas envie de savoir que notre monde réel n'est pas aussi beau que ce que l'on espère. Ce que nous rappelle K. Pancol c'est que même derrière le moche, le beau est là, il faut gratter et savoir pardonner. 

Ce que j'ai le moins aimé, ce sont tous ces mots en majuscules... Je sais, ils servent à souligner la force du dialogue, mieux imaginer la scène, etc. Pour toutes les raisons que j'ai expliqué avant, j'ai l'impression d'avoir à faire à ma famille alors j'imagine très bien la scène ; je ne ressens donc pas la nécessité de ces mots en majuscules, et je trouve qu'ils ont un côté agressif. 

Je suis désolée mais je ne dirai rien sur les personnages, hormis que Hortense a enfin toute la place qu'elle mérite dans ces pages ! 

C'est un roman que j'ai dévoré, beaucoup aimé. Et si une suite a lieu, je serai une fidèle lectrice même si je crois que ce roman pourrait être une bonne conclusion à la vie des personnages.