Le choix des Morrison de Mary Lawson


Paru le 16 janvier 2003
Editions Belfond
Nombre de pages : 336 pages
ISBN :  2-7144-3883-0


La 4ème de couverture :


      Dans un hameau de fermiers du nord de l'Ontario, quatre enfants luttent pour rester ensemble après le décès accidentel de leurs parents. Illuminé par de subtiles notes d'humour et de tendresse, ce magnifique roman littéraire retrace l'histoire dramatique d'une famille unie lentement consumée par l'incompréhension et le ressentiment.

         Récit dramatique illuminé par de subtiles notes d'humour et de tendresse, Le Choix des Morrison interroge l'incidence du poids des origines sur le destin individuel. Un formidable hymne à l'amour et au courage. Crow Lake, au nord de l'Ontario, une terre magnifique et rude où vit une petite communauté de fermiers régie par une austérité toute presbytérienne qui n'a d'égale que la solidarité s'exerçant en cas de coup dur. 

       Après le décès accidentel de leurs parents, Kate Morrison, sept ans, ses grands frères, Luke et Matt, et sa petite soeur Bo voient leur destin basculer. Si Luke, l'aîné rebelle, renonce à ses études pour s'occuper tant bien que mal de ses cadets, c'est Matt que la fillette idolâtre comme un héros. Matt, porteur de tous les espoirs d'une famille destinée à s'élever par l'instruction, mais avant tout un adolescent fragilisé par la tragédie. 
Une fois adulte, Kate, professeur de biologie à l'université de Toronto, appréhende son retour à Crow Lake et ses retrouvailles avec Matt. Devenue une étrangère parmi les siens, elle devra affronter les conséquences des choix douloureux faits vingt ans plus tôt...


Traduit de l’anglais (Canada) par Cécile Arnaud.


Mon avis :



Je ne reviendrai pas sur l’histoire puisque la 4 ème de couverture en fait largement le tour.

Cette saga familiale racontée par le prisme de Kate vous fera passer un agréable moment de lecture. Avec tendresse, Mary Lawson nous embarque dans les villages « perdus » du Grand Nord à la découverte de la vie rude mais pas dure. Elle nous invite au sein d’une famille aimante qui sera, malheureusement, frappé par une – une seule vraiment ? – tragédie.

J’aime beaucoup les romans qui mêlent deux temps de récit à la fois : un chapitre passé et un chapitre présent. La narration m’a donc plu, d’autant plus que la traduction est bien réalisée, sans faute. 

L’auteur ménage le suspens jusqu’à la fin et c’est plutôt agréable de chercher le lien, l’indice que l’on n’a pas su deviner au fil des pages. Cependant, j’avoue qu’à la fin du roman, j’ai ressenti comme une pointe de déception. Je me suis dit « bon ce n’est que cela »… 

Mais c’est un roman tendre, drôle, rempli d’amour, mêlant deux époques, racontant des liens qui ne sont pas si faciles à évoquer : les liens fraternels avec un écart entre les frères et sœurs. Dans ce roman, ces liens sont évoqués justement. J’en parle en connaissance de cause, ayant moi-même beaucoup d’écart avec mon frère. 

En tout cas, je le recommande vivement. Il est parfait pour la saison.




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