Une vie à t attendre d A. Cardyn

Hello, hello, 

J'espère que les vacances se passent bien. Je fais une publication avant des modifications sur le blog pour vous présenter un partenariat avec les éditions Charleston. Et c'est un coup de coeur ! 


Auteur Alia Cardyn

Date de parution 10/06/2016
Collection Grands Romans
EAN 978-2368121061
ISBN 2368121064
Nombre de pages 320
Format 21 x 14



La 4ème de couverture : 


« Je suis petite, si petite dans ces lieux silencieux. Je connais la nature des silences et celui-ci n'est pas bon. Il est le dernier souffle d'une maison qui s'est vidée, précipitant ma perte. Je les appelle et en réponse, ce silence implacable. Où sont-ils ? Je m'apprête à poser le pied sur cette marche mais j'ai déjà compris. Dans quelques secondes, je cesserai d'être une enfant. »

Qui devient-on dans une vie où des parents disparaissent mystérieusement ? Rose a six ans quand la tragédie se produit. Dans ce quotidien bouleversé, elle grandit avec sa version de l'histoire, qui l'étouffe.
Qui Rose serait-elle aujourd'hui si elle ne pensait pas qu'ils l'ont abandonnée ? C'est la question que se pose celui qui l'a toujours aimée.
À Bali, seize ans après leur disparition, Rose découvre quelques mots sur un carton. Commence alors un périple haletant. Les indices qu'elle va petit à petit accumuler lui permettront-ils de dépasser une enfance brisée ?


Mon avis :

Je tiens à remercier les éditions Charleston et le site Partage Lecture pour ce partenariat.

En détaillant la couverture, mon souffle se coupa quelques centièmes de secondes et un doute s’immisça : et si, je n’aimais pas un roman Charleston ?

Pour rappel, les romans Charleston (afin d’être plus claire cela signifie « les romans que la maison d’éditions Charleston, appartenant au groupe Leduc éditions, choisit d’éditer ») sont parmi mes lectures favorites et ce pour la raison suivante, qui est également la « consigne » pour être éditer. Ils mettent toujours en avant un personnage féminin fort (ou plusieurs, d’ailleurs), ils invitent à un voyage temporel ou géographique ou les deux et ils proposent toujours un happy-end : ils sont des romans feel-good, des romans qui font du bien en français.

L’élément qui crée le doute en moi vient du bandeau sur la couverture du roman. Dessus ce bandeau, il est écrit que le roman d’Alia Cardyn, son premier s’il vous plait, est aussi haletant qu’un roman de Michel Bussi. Aie ! Si vous suivez ce blog, vous commencez peut-être à connaitre mes goûts littéraires et je n’accroche pas au style de Michel Bussi. Ne me huez pas, je peux m’expliquer. Cet auteur a un style descriptif et (très) précis qui m’empêche toute émotion au cours de ma lecture. De plus, à la lecture de ses romans, j’ai rencontré quelques incohérences dans le récit et mon côté obsessionnel aime que tout soit le plus plausible possible afin de croire à l’histoire racontée. Comme le précise si bien Jean d’Ormesson, les livres ne survivent pas grâce aux histoires qu’ils racontent, ils survivent grâce à la façon dont elles sont racontées.

C’est accompagnée d’un frisson que j’ai entamé la lecture d’Une vie à t’attendre. Alia Cardyn nous entraine dans l’histoire de Rose. Nous découvrons une petite fille de 6 ans, que l’on imagine -sans peine- très belle, qui en une nuit perd ses deux parents. Pour être exacte, ils disparaissent. Sans trace. Sans indice. Le monde de Rose bascule à jamais, son enfance se brise et se cristallise à la fois. Rien ne pourra l’empêcher ni aider la petite Rose a surmonté sa peine. Ni Louise, la solide femme d’entretien de ses parents, ni l’expérimenté inspecteur Jaco qui mettra tout en œuvre pour comprendre le mystère de la disparition des parents de Rose, ni Henri, le timide camarade de classe qui ne sait comment aider son soleil à rayonner à nouveau.

Nous retrouvons Rose, quelques pages plus tard, elle est devenue une jeune adulte. Mais à se poser les mêmes questions : où ? pourquoi ? comment ? A ressasser les mêmes images, en cherchant à comprendre ce qu’il s’est passé. Rose a oublié que son histoire n’est pas une fatalité et elle se perd elle-même chaque jour un peu plus. Lucide face à la situation, après une nouvelle déception sentimentale, elle décide de s’envoler pour Bali en quête d’elle-même et d’apaisement. Contre toute attente, son voyage va la replonger au cœur de la disparition de ses parents.

Je m’arrête là pour l’histoire. C’est une histoire fascinante et il appartient à chaque lecteur de la découvrir. Pour un premier roman, j’ai vraiment apprécié le style rapide de l’auteur : peu de longs états d’âmes, peu de descriptions. Nous n’en savons pas plus que le nécessaire, à chaque lecteur de se créer sa visualisation, son image.  De plus, c’est réellement un roman feel-good, il n’y a pas d’apitoiement, pas de plainte. On sourit en lisant ce roman.

J’apprécie particulièrement la structure du roman car chaque chapitre alterne une époque différente. J’ai découvert ce style de construction avec la lecture d’un roman de C. Cusset, il y a dix ans de cela, et je crois pouvoir affirmer que ce sont les romans que je préfère. L’ennui n’a de fait pas sa place, et cela favorise un rythme intense.

Mais ce que j’ai le plus apprécié dans ce roman c’est que je n’ai pas deviné la fin avant les dernières pages ! Pourtant, je suis toujours celle qui devine la fin – et parfois assez vite – pour les films, les romans, les séries. Je suis vraiment ravie d’avoir cru à tous les rebondissements proposés par l’auteur. Si elle me lis, je voudrais lui dire merci de m’avoir surprise !
Pour ma part, je comparerais ce roman, qui se situe entre le romantique et le policier, au roman Les Apparences de G. Flynn.

Pour faire court, c’est un coup de cœur qui se lit d’une traite parce que vous n’avez pas envie de le laisser sans savoir la suite, et qui vous donnera certainement envie d’adopter une nouvelle habitude de vie : tenir un journal intime.

Belle découverte !




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